IN SILICO
(Depuis 2020)
La nouvelle série de l’artiste commencée en 2020, intitulée In Silico s’intéresse aux structures : racines, formes génériques de plantes ou objets fractals.
“Après 15 ans de travail sur des formes construites, fonctionnelles,
prévisibles, et conçues par l’homme, je porte désormais un intérêt pour l’aléatoire, pour ce que nous ne pouvons pas calculer, pour
l’accident, pour l’organique“ (Sébastien Mettraux, 2020).
“Il est fascinant de savoir qu’en cas de disparition totale de notre
civilisation, 300’000 années d’existence seraient bien vite effacées. Les végétaux recouvriraient les plus grandes villes assez rapidement, ne laissant que peu de traces de notre passage“, dit l’artiste.
“Je souhaite que cette nouvelle série se détache de la figuration telle que je l’ai pratiquée jusqu’à maintenant, qu’elle s’autorise à tendre vers l’abstraction (sans jamais l’atteindre vraiment), avec un intérêt pour la structure, l’essence de formes végétales ou naturelles plutôt que leur forme originale. Convaincu qu’on trouve dans cette observation une forme de cohérence, voire l’expression d’une vérité“.
Sans titre (in Silico n°18), 2021
Huile sur toile
220 x 390 cm
|
|
|
Sans titre (in Silico n°17), 2021
|
Sans titre (in Silico n°14), 2021
|
|
Sans titre (in Silico n°11), 2021
|
Sans titre (in Silico n°13), 2021
|
|
Sans titre (in Silico n°1), 2020
|
Sans titre (in Silico n°12), 2020
|
|
Sans titre (in Silico n°6), 2021 |
Sans titre (in Silico n°9) 2021
|
|
VANITÉS
(Depuis 2018)
«Dès les années 2030, nous allons, grâce à l’hybridation de nos cerveaux avec des nano-composants électroniques, disposer d’un pouvoir démiurgique.»
Cette citation récente de Ray Kurzweil, ingénieur en chef de Google, interpelle.
Toutefois, à une époque où nous sommes capables de créer des cœurs artificiels fonctionnels, d’imprimer des vaisseaux sanguins ou même de faire remarcher des tétraplégiques à l’aide d’exosquelettes mécaniques, il est évident que des changements radicaux sont en cours concernant notre rapport à la mort.
La fusion de l’homme et de la technique pose plusieurs questions. Il y a 10 ans, Oscar Pistorius - un athlète amputé des deux jambes et équipé de prothèses en carbone - s’est vu refuser la participation aux Jeux Olympiques de Pékin sous prétexte que ses prothèses lui conféraient «un avantage mécanique évident».
De l’homme réparé à l’homme augmenté, il n’y a qu’un pas. Ainsi certains transhumanistes prônant l’usage de la technologie pour améliorer la condition humaine estiment que les premiers humains qui vivront au-delà de 200 ans sont déjà nés.
Héritage du calvinisme depuis le XVIIe siècle, la tradition de la vanité s’inscrit dans le genre des « memento mori ». Elle vise à questionner notre rapport à la mort et au passage du temps.
Dans une époque de changements conséquents, je souhaite réinterpréter les codes classiques de la vanité au travers de compositions picturales mêlant fleurs symboliques, ossements, symboles anciens de résurrection et prothèses médicales.
|
|
|
Sans titre (Vanité n°22), 2020
|
Sans titre (Vanité n°20), 2020
|
|
Sans titre (Vanité n°19), 2019
|
Sans titre (Vanité n°15), 2019
|
|
Sans titre (Vanité n°17), 2019
|
Sans titre (Vanité n°18), 2019 |
|
Sans titre (Vanité n°6), 2018 |
Sans titre (Vanité n°8), 2018 |
|
Sans titre (Vanité n°11), 2018
|
Sans titre (Vanité n°11), 2018
|
|
Sans titre (Vanité n°3), 2018
|
Sans titre (Vanité n°2), 2018
|
|
Sans titre (Vanité n°1), 2018 |
|
EX MACHINA
(Depuis 2015)
Cette série est composée de peintures (huiles sur toiles) représentant différents éléments industriels que j’ai observés ou pratiqués. Les machines me fascinent en tant qu’éléments générateurs d’objets, de séries, de processus, mais également sur le plan formel, car leurs formes ont pour seule origine la fonction.
Je récolte depuis 2005 de nombreuses données, croquis, observations, sur des machines que j’ai pu observer ou expérimenter en tant qu’ouvrier.
À partir de ces données, j'effectue depuis fin 2013 une série de peintures représentant ces formes dépourvues de leur fonction, comme des "natures mortes", où des objets hybrides, mi-sculpturaux.
Photographie: ©Pauline Aellen
Sébastien Mettraux
EXTRUSION / vue d'exposition
FORMA Art contemporain, octobre 2017
Sans titre, 2018
Huile sur toile
140 x 190 cm
Sans titre, 2018
Huile sur toile
150 x 120 cm
Sans titre, 2017 Collection privée, Neuchâtel |
Sans titre, 2017 Collection : Fondation BNP Paribas Suisse |
Sans titre, 2017 Collection privée, Lausanne |
Sans titre, 2017
Huile sur toile
200 x 320 cm
Collection : Musée des Beaux-Arts de La Chaux-de-Fonds
Sans titre, 2016
Huile sur toile
200 x 320 cm
Sans titre, 2016
Huile sur toile
200 x 320 cm
Sans titre, 2016
Huile sur toile
200 x 320 cm
Sans titre, 2015
Huile sur toile
200 x 320 cm
Sans titre, 2016 - 2017 |
Sans titre, 2016 |
Sans titre, 2016 |
Sans titre, 2016
|
Sans titre, 2016
|
Sans titre, 2016
|
Sans titre, 2015 - 2016
|
Sans titre, 2015
|
Sans titre, 2015
|
Sans titre, 2015
|
Sans titre, 2015 Collection : Fondation BNP Paribas Suisse |
Sans titre, 2015 |
Sans titre, 2014 |
Sans titre, 2014 |
Sans titre, 2013
Huile sur toile
190 x 160 cm
Collection Crédit Suisse
Zurich
Danses macabres
Depuis 2013 j'effectue une série d'huiles sur toile représentant des danses macabres.
J'utilise des moyens technologiques comme la modélisation 3D et des logiciels simulant le mouvement pour réinterpréter ce thème traditionnel du moyen-âge
Someone's got to dance/ vue d'exposition
Stadtgalerie Bern, octobre 2016
(sculpture : Renée Magana)
Danse macabre n°5 , 2013 - 2014
Huile sur toile
210 x 360 cm
Danse macabre n°4 , 2013
Huile sur toile
160 x 120 cm
Danse macabre n°3 , 2013
Huile sur toile
160 x 120 cm
Dernier paysage III (visions du paradis)
(2011-2013)
Après de nombreuses recherches sur la représentation du paradis depuis la Renaissance, j'ai fait le
constat que les images actuelles les plus proches de ces codes de représentation sont les visuels de promotion
immobilière de luxe.
Ces images virtuelles visent à sublimer le bien-être de l'homme, la beauté de la nature et l'harmonie. Elles mettent en scène des lieux paisibles préservés des menaces, représentent
des êtres heureux ainsi que des ouvrages à l'esthétique pure et absolue.
Ces visuels de synthèse se
placent dans une tradition picturale du paradis dans la lignée, par exemple, du jardin des délices de
Jérôme Bosch (1504).
Je repeins, d'après ces images visibles sur des sites immobiliers, des projets qui seront construits sur l'arc
lémanique, dans des communes considérées comme des paradis fiscaux, dans l'idée de représenter un jardin d'Eden, un pays de Cocagne absolu.
Ciels trop bleus, gazons verdoyants, végétaux abondants, piscines pleines de reflets, terrasses en tek, mobilier de détente et lignes architecturales héritées du Corbusier sont des éléments toujours omniprésents dans les représentations de ces projets de luxe pour multimillionnaires.
Dans une tradition du paysage lémanique, thème fort de l'histoire de l'art helvétique, (Félix Vallotton, Ferdinand Hodler), je cherche à interroger un lieu faisant partie de mon environnement direct, mais
surtout son devenir, qui, selon les images virtuelles que je repeins s'annonce, envers et contre tous les
évènements actuels, comme un paradis terrestre, une rédemption.
Vue d'exposition : Gaz à tous les étages, Ex-Werner / MAC 2011 Genève
Vision du paradis n°8 (Montreux) , 2013
Huile sur toile
120 x 180 cm
Vision du paradis n°7 (Pully) , 2012
Huile sur toile
120 x 180 cm
Vision du paradis n°6 (Cologny) , 2012
Huile sur toile
160 x 210 cm
Vision du paradis n°5 (Cologny) , 2012
Huile sur toile
120 x 180 cm
Vision du paradis n°4 (Buchillon) , 2011
Huile sur toile
120 x 150 cm
Dernier paysage I
(2004 - 2011)
Fasciné par l’observation du climat de crainte dans lequel nous évoluons et par les réflexes sécuritaires qui en découlent, j’ai commencé en 2004 une série de peintures mêlant technique classique (huile sur toile) et imagerie de synthèse, représentant des lieux de l’ordre du dernier paysage en cas de catastrophe.
Bunkers, abris antiatomiques, caves, et autres lieux clos, comportant le strict minimum vital, sont des sujets courants dans mon travail, qui prend au pied de la lettre les pires scénarios qui nous ont étés annoncés durant ces dernières années.
Vue d'exposition : Swiss Art Awards 2009
Vue d'exposition : Inbetweenout, 2009
Vue d'exposition : Accrochage Vaud 2009
Sans titre, 2013
|
Sans titre, 2010 - 2011
|
Sans titre, 2010
|
Sans titre, 2010
Huile sur toile
65 x 77 cm (chacune)
Sans titre, 2010
Huile sur toile
120 x 150 cm
12h30, 201014h15, 2010
Huile sur toile
75 x 90 cm
Sans titre, 2009
Huile sur toile
120 x 150 cm (chacune)
Sans titre, 2009
Huile sur toile
110 x 130 cm
Sans titre, 2009
Huile sur toile
160 x 200 cm (chaque)
Sans titre, 2009 |
Sans titre, 2009 - 2010 |
Sans titre, 2010 |
Sans titre, 2008 |
Sans titre, 2009 |
Sans titre, 2009 |
Sans titre, 2009 |
Sans titre, 2009 |
Sans titre, 2009 |
Sans titre, 2007 - 2008 |
Sans titre, 2007 |